Communiqué de soutien à deux militants soutenant les Roms, condamnés à une lourde amende pour délit de solidarité par le tribunal de Meaux. Un appel à la solidarité est lancé.
Thèmes
Luttes de soutien aux populations Roms et luttes contre les discriminations et la xénophobies dont elles sont victimes.
Communiqué de soutien à deux militants soutenant les Roms, condamnés à une lourde amende pour délit de solidarité par le tribunal de Meaux. Un appel à la solidarité est lancé.
C’était le 27 janvier 2015. Ce jour-là, plus de 300 personnes s’étaient retrouvées à la rue après avoir été expulsées des bidonvilles où elles étaient installées depuis quelques semaines.
Ce jour-là, passant outre les principes humanitaires élémentaires, il est 7 heures du matin quand, à la demande des municipalités de Noisiel et de Champs-sur-Marne (77), la police déloge de leurs installations de fortune quelques centaines de familles roms, installées dans (...)
Rassemblement le samedi 23 mai à 11h devant la mairie de Saint-Ouen à l’initiative du DAL, pour les familles Rroms et tous les mal logés. Depuis le 31 mars 2015, les Rroms habitant le village dit « d’insertion » à Saint-Ouen sont en danger d’expulsion. Ces familles sont arrivées en août 2008 lors de la création du lieu. Leur installation dans le « village » était parfaitement légale et devait leur permettre d’accéder à un logement.
Du 6 au 22 mai, des initiatives de soutien aux Roms à la MJC - Maison pour Tous de Noisiel (77).
Mercredi 8 avril, 18h, rassemblement devant la mairie de Saint-Ouen. Pour les familles du 41 rue de Clichy à Saint-Ouen, pas d’expulsion sans une solution de relogement ! 6 familles sont concernées. Elles vivent ici, travaillent ici, leurs enfants vont à l’école ici.Aout 2008 : création du village d’insertion 41 rue de Clichy à Saint-Ouen. Juillet 2013 : on leur dit qu’il faut partir (projet immobilier Sequano). Certaines familles sont relogées ailleurs. Mais 6 d’entre elles sont toujours sur place et ne sont plus suivies par aucun des services concernés. L’expulsion du terrain peut avoir lieu à n’importe quel moment. Une solution de relogement doit être trouvée. Pas d’enfant à la rue !